Les Américains

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l'escadrille Lafayette
L'escadrille La Fayette est une unité de volontaires américains constituée en 1916 sous commandement français afin de venir en aide à la France lors de la Première Guerre mondiale. Elle a été nommée en mémoire du marquis de La Fayette, héros français de la guerre d'indépendance des États-Unis.

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les volontaires américains volaient sous l'autorité Française

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Ces cocardes idendifiaient les avions américains dès l'entrée en guerre des états-unis
L'armée américaine était complètement dépassée et même lorsqu'elle entra en guerre en 1917, elle était totalement dépendante des industries aéronautiques françaises et britanniques


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histoire des volontaires américains

L'escadrille La Fayette est constituée de volontaires, elle compte 42 aviateurs dont 4 Français. Elle est financée par des Américains francophiles qui s'engagèrent au côté de la France, tels que Norman Prince, le fils d'une famille de riches industriels américains habitant la ville de Pau, qui périt en combat aérien. Puis avec un plus grand nombre de volontaires, son nom devient le Corps d'Aviation La Fayette dans lequel 209 aviateurs ont servi, parmi lesquels Kiffin Rockwell, Norman Prince, Raoul Lufbery,Eugene Jacques Bullard (premier pilote de chasse noir et unique de la Première Guerre mondiale). En 1917, lors de l'entrée en guerre des États-Unis, de nombreux pilotes de l'escadrille La Fayette rejoignent l’armée de l’Air américaine, qui refuse alors Bullard. En décembre 1917, elle est basée sur l'aérodrome de la Noblette. L'escadrille cesse d'exister le 18 février 1918 et c'est le 103e escadron de poursuite aérienne qui reprend ses insignes et ses traditions dans la force aérienne américaine. Actuellement c'est l'Escadron de chasse 2/4 La Fayette qui a repris le nom dans l'armée de l'air française. L'escadrille La Fayette est peu présente dans les mémoires américaines, ayant accompli peu d'exploits pendant la guerre, et surtout ses membres s'étant divisés entre eux pour maintenir ce souvenir
spadbull.png Spad XIII rickspad.png spad XIII


L'avion apparaît quelques années seulement avant la Première Guerre mondiale et est rapidement utilisé par les militaires. Étant une composante de l'armée de terre, en France l'aviation militaire voit le jour en 1909. Ses premières missions sont les mêmes que celles des ballons utilisés précédemment, à savoir la reconnaissance et le réglage des tirs d'artillerie, puis le bombardement léger.

C'est afin d'empêcher et de contrer les missions adverses qu'apparaissent les premiers avions de chasse

ejbullard.jpg Eugene,Jacques Bullard rickenbacker.jpgRickenbacker

Eugene Jacques Bullard Après un stage de mitrailleur à Cazaux, il obtient d'être nommé élève-pilote. Il est formé sur Caudron G.3 et Caudron G.4 aux écoles de Dijon, Tours, Châteauroux et Avord. Plus tard, il est affecté au 5e groupe de Chasse, à l’escadrille N 93, puis à l'escadrille N 85, dans l'armée de l'air française qui utilise des SPAD S.VII et Nieuport. Il effectue une vingtaine de missions aériennes et devient ainsi, avec l'ottoman Ahmet Ali Çelikten, l'un des deux premiers pilotes de chasse noirs de l'Histoire. Il vole avec sa mascotte, son singe Jimmy. Il réussit à abattre deux appareils ennemis1. La devise inscrite sur le fuselage de son avion était all blood runs red (« tout sang coule rouge

Rickenbacker Après l'entrée en guerre des États-Unis, il s'engage dans l'armée où il occupe la fonction de chauffeur. C'est ainsi qu'il est entre autres le chauffeur du commandant en chef américain, le général John Pershing. Le 26 juin 1917, il arrive en France où il peut prendre des leçons de vol. Comme il se montre intéressé par l'aviation, il est muté le 4 mars 1918 à la 94e escadrille de chasse américaine, sous le commandement de Raoul Gervais Lufbery.
Le 20 avril, il obtient sa première victoire. Ce jour-là, Rickenbacker, volant sur un Nieuport 28, patrouille avec son camarade James Hall dans le ciel au-dessus de Baussant. Dès qu'ils repèrent l'appareil ennemi, Hall attaque, mais l'allemand rompt le combat. Rickenbacker, le prend alors en chasse et l'abat.
Peu de temps après, Rickenbacker descend un autre appareil ennemi de la JASTA 64, et, jusqu'à fin mai, il comptabilise cinq victoires aériennes. Il se voit alors remettre, en qualité d'as, la Croix de Guerre française.
Mais, alors que les américains ont besoin de plus en plus de pilotes expérimentés, Rickenbacker doit se faire soigner durant l'été pour une inflammation aux oreilles. Lorsqu'il est à nouveau opérationnel, il devient l'un des adversaires les plus dangereux des Allemands. Grâce à ses succès et à ses capacités, il est nommé au grade de capitaine, et, ainsi, prend la tête de la 94e escadrille de chasse.
Avec ses 26 victoires, dont quatre obtenues contre des ballons, au 30 octobre 1918, Rickenbacker arrive en tête des pilotes de chasse américains de la Première Guerre mondiale. Il est décoré a posteriori, en 1931, de la Medal of Honor pour une action du 25 septembre 1918 durant laquelle il a attaqué sept avions ennemis et dont il en a abattu deux (un avion de reconnaissance lourdement armé et un chasseur.)

NieuportXVII.png Nieuport XVII spadXIII.png Spad XIII

infonieuport.png caractéristiques infospad13.png

Le Packard-LePère LUSAC 11Packard-LePère LUSAC 11 est un avion militaire de la Première Guerre mondiale. La désignation LUSAC vient de : Lepère United States Army Combat. Debut 1918 les avions américains font leur aparition Au moment de s'engager dans la Première Guerre mondiale l'US Signal Corps ne disposait que de 55 avions. Le Corps Expéditionnaire américain fut donc équipé d'appareils français, tandis que l'US Army Engineering Division envisageait la production d'avions de conception française aux États-Unis. Dessiné par l'ingénieur Georges Lepère, membre de la commission aéronautique française aux États-Unis, l'appareil se présentait comme un biplan à ailes égales décalées tracté par un moteur Liberty 12 de 425 ch. Le prototype effectua son premier vol en août 1918 et se révéla tout de suite très rapide. 3 525 exemplaires furent rapidement commandés, le premier contractant étant Packard Motor Car Company, qui ne devait produire que 30 biplans avant que la fin de la Première Guerre mondiale
L'appareil ne fut donc finalement jamais mis en service par l'Air Service. avameric.png Lussac 11

les moteurs utilisés sur ces drôles de machines


Le Rhône, moteur rotatif de 9 cylindres de 80 ch était un des moteurs les plus fiables au début de la première guerre mondiale. Moteur rotatif signifie que les cylindres tournaient autour de l'axe central, ce qui permettait un meilleur refroidissement. Il équipa de nombreux avions et hydravions de combat alliés. Une version 100 ch fut également produite. Elle équipa notamment le fameux avion de chasse Nieuport, l'un des plus réussis des premières années de guerre.
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Hispano Suiza de 220cv, 8 cylindre en V refroidi par liquide. Ce moteur performant, confère au Spad XIII une excellente vitesse en palier et ascensionnel. Quant en piqué, sa structure lui permet de dépasser les 400 km/h (et d'effectuer de violente ressource). Ce qui le rend particulièrement dangereux dans un rôle d'intercepteur.
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Liberty
Le Liberty L-12 était un moteur d'avion, V 12 à 45°, de 27 litres de cylindrée, à refroidissement liquide, développant 400 ch (300 kW), conçu à la fois pour avoir un rapport puissance/poids élevé et adapté à une production de masse.
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Armement et Equipement

Armement

synchronisation de la mitrailleuse
La mitrailleuse Maxim utilisée par les alliés (mitrailleuse lourde Vickers) et par les allemands (Maschinengewehr 08) utilisait un dispositif à culasse fermée où la balle est déjà chargée et la culasse verrouillée, le tir est donc la phase suivante du cycle. Il était donc possible de déterminer avec précision, le moment où la balle traverserait l'hélice. syncmit.jpg

Equipement
le parachute : Au cours de la Première Guerre mondiale, le parachute de secours n'est en usage que sur les ballons d'observation, premier saut militaire le 17 novembre 1915 par Constant Duclos. les équipages partageant sans rémission le sort de leur avion ou dirigeable désemparé ; seul l'empire allemand en équipe ses pilotes, et seulement à partir de 1918. Outre des considérations d'ordre psychologique – il a même été écrit que certains état-majors avaient peur que les pilotes n'abandonnent un peu trop vite leurs avions en cas de danger –, ce retard est avant tout dû au fait que le parachute représente encore un poids significatif pour les appareils de l'époque, légers et de faible puissance, et une gêne pour l'équipage. Du côté allemand, les réticences officielles sont balayées au début de 1918 et le parachute allemand de type Heinecke sauve la vie de nombreux pilotes

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