Les Américains
l'escadrille Lafayette
Ces cocardes idendifiaient les avions américains dès l'entrée en guerre des états-unis
histoire des volontaires américains
L'escadrille La Fayette est constituée de volontaires, elle compte 42 aviateurs dont 4 Français. Elle est financée par des Américains francophiles qui s'engagèrent au côté de la France, tels que Norman Prince, le fils d'une famille de riches industriels américains habitant la ville de Pau, qui périt en combat aérien. Puis avec un plus grand nombre de volontaires, son nom devient le Corps d'Aviation La Fayette dans lequel 209 aviateurs ont servi, parmi lesquels Kiffin Rockwell, Norman Prince, Raoul Lufbery,Eugene Jacques Bullard (premier pilote de chasse noir et unique de la Première Guerre mondiale). En 1917, lors de l'entrée en guerre des États-Unis, de nombreux pilotes de l'escadrille La Fayette rejoignent l’armée de l’Air américaine, qui refuse alors Bullard. En décembre 1917, elle est basée sur l'aérodrome de la Noblette.
L'escadrille cesse d'exister le 18 février 1918 et c'est le 103e escadron de poursuite aérienne qui reprend ses insignes et ses traditions dans la force aérienne américaine. Actuellement c'est l'Escadron de chasse 2/4 La Fayette qui a repris le nom dans l'armée de l'air française.
L'escadrille La Fayette est peu présente dans les mémoires américaines, ayant accompli peu d'exploits pendant la guerre, et surtout ses membres s'étant divisés entre eux pour maintenir ce souvenir L'avion apparaît quelques années seulement avant la Première Guerre mondiale et est rapidement utilisé par les militaires. Étant une composante de l'armée de terre, en France l'aviation militaire voit le jour en 1909. Ses premières missions sont les mêmes que celles des ballons utilisés précédemment, à savoir la reconnaissance et le réglage des tirs d'artillerie, puis le bombardement léger. C'est afin d'empêcher et de contrer les missions adverses qu'apparaissent les premiers avions de chasse
Eugene,Jacques Bullard
Rickenbacker
Eugene Jacques Bullard Après un stage de mitrailleur à Cazaux, il obtient d'être nommé élève-pilote. Il est formé sur Caudron G.3 et Caudron G.4 aux écoles de Dijon, Tours, Châteauroux et Avord. Plus tard, il est affecté au 5e groupe de Chasse, à l’escadrille N 93, puis à l'escadrille N 85, dans l'armée de l'air française qui utilise des SPAD S.VII et Nieuport. Il effectue une vingtaine de missions aériennes et devient ainsi, avec l'ottoman Ahmet Ali Çelikten, l'un des deux premiers pilotes de chasse noirs de l'Histoire. Il vole avec sa mascotte, son singe Jimmy. Il réussit à abattre deux appareils ennemis1. La devise inscrite sur le fuselage de son avion était all blood runs red (« tout sang coule rouge
Rickenbacker Après l'entrée en guerre des États-Unis, il s'engage dans l'armée où il occupe la fonction de chauffeur. C'est ainsi qu'il est entre autres le chauffeur du commandant en chef américain, le général John Pershing.
Le 26 juin 1917, il arrive en France où il peut prendre des leçons de vol. Comme il se montre intéressé par l'aviation, il est muté le 4 mars 1918 à la 94e escadrille de chasse américaine, sous le commandement de Raoul Gervais Lufbery.
Nieuport XVII
Spad XIII
Le Packard-LePère LUSAC 11Packard-LePère LUSAC 11 est un avion militaire de la Première Guerre mondiale. La désignation LUSAC vient de : Lepère United States Army Combat.
Debut 1918 les avions américains font leur aparition Au moment de s'engager dans la Première Guerre mondiale l'US Signal Corps ne disposait que de 55 avions. Le Corps Expéditionnaire américain fut donc équipé d'appareils français, tandis que l'US Army Engineering Division envisageait la production d'avions de conception française aux États-Unis. Dessiné par l'ingénieur Georges Lepère, membre de la commission aéronautique française aux États-Unis, l'appareil se présentait comme un biplan à ailes égales décalées tracté par un moteur Liberty 12 de 425 ch. Le prototype effectua son premier vol en août 1918 et se révéla tout de suite très rapide. 3 525 exemplaires furent rapidement commandés, le premier contractant étant Packard Motor Car Company, qui ne devait produire que 30 biplans avant que la fin de la Première Guerre mondiale
les moteurs utilisés sur ces drôles de machines
Le Rhône, moteur rotatif de 9 cylindres de 80 ch était un des moteurs les plus fiables au début de la première guerre mondiale.
Moteur rotatif signifie que les cylindres tournaient autour de l'axe central, ce qui permettait un meilleur refroidissement.
Il équipa de nombreux avions et hydravions de combat alliés. Une version 100 ch fut également produite. Elle équipa notamment le fameux avion de chasse Nieuport, l'un des plus réussis des premières années de guerre.
Hispano Suiza de 220cv, 8 cylindre en V refroidi par liquide. Ce moteur performant, confère au Spad XIII une excellente vitesse en palier et ascensionnel. Quant en piqué, sa structure lui permet de dépasser les 400 km/h (et d'effectuer de violente ressource). Ce qui le rend particulièrement dangereux dans un rôle d'intercepteur.
Liberty Armement et Equipement
Armement
synchronisation de la mitrailleuse
Equipement |