Histoire de l'aviation de chasse

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Le premier emploi de la troisième dimension dans les opérations militaires remonte à 1793, avec la création d'une compagnie d'aérostiers. Le ballon l'Entreprenant est crédité de service ayant permis la victoire lors de la bataille de Fleurus en 1794. Mais réellement l'histoire de l'aviation de chasse Française commence en 1909
C'est la plus ancienne force aérienne au monde.
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Ferdinand Ferber

Le capitaine Ferdinand Ferber, du 19ème régiment d’artillerie, qui commença à voler sur un aéroplane à moteur à explosions, fut le premier militaire a être breveté * par l’Aéroclub de France. Il devait se tuer peu après dans un accident d’avion, le 22 septembre 1909
Les premiers pas de l'aviation militaire

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L'avion apparaît quelques années seulement avant la Première Guerre mondiale et est rapidement utilisé par les militaires. Étant une composante de l'armée de terre, en France l'aviation militaire voit le jour en 1909. Ses premières missions sont les mêmes que celles des ballons utilisés précédemment, à savoir la reconnaissance et le réglage des tirs d'artillerie, puis le bombardement léger.

C'est afin d'empêcher et de contrer les missions adverses qu'apparaissent les premiers avions de chasse

renéfonck.png René Fonck guynemer.png Georges Guynemer

René Paul Fonck René Paul Fonck, né à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) le 27 mars 1894 et mort dans le 8e arrondissement de Paris le 18 juin 1953 (à 59 ans), est un aviateur et homme politique français. Pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale, il est l'« as des as » français et alliés avec 75 victoires officiellement homologuées, derrière l'Allemand Richthofen qui en comptabilise 80. Cependant, on estime aujourd'hui que René Fonck a abattu à lui seul 142 appareils ennemis.
Georges Marie Ludovic Jules Guynemer, prononcé [ɡinmɛʁ], né le 24 décembre 1894 à Paris 16e 1 et mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale.
Georges Guynemer Capitaine dans l'aviation française, il remporta 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD VII, SPAD XII canon et sur SPAD XIII sur lequel il fut abattu (S504), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'escadrille Numéro 3 (MS 3, N 3 puis SPA 3), dite « escadrille des Cigognes », l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918. Ses avions étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité valut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence.

NieuportXVII.png Nieuport XVII spadXIII.png Spad XIII

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les moteurs utilisés sur ces drôles de machines


Le Rhône, moteur rotatif de 9 cylindres de 80 ch était un des moteurs les plus fiables au début de la première guerre mondiale. Moteur rotatif signifie que les cylindres tournaient autour de l'axe central, ce qui permettait un meilleur refroidissement. Il équipa de nombreux avions et hydravions de combat alliés. Une version 100 ch fut également produite. Elle équipa notamment le fameux avion de chasse Nieuport, l'un des plus réussis des premières années de guerre.
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Hispano Suiza de 220cv, 8 cylindre en V refroidi par liquide. Ce moteur performant, confère au Spad XIII une excellente vitesse en palier et ascensionnel. Quant en piqué, sa structure lui permet de dépasser les 400 km/h (et d'effectuer de violente ressource). Ce qui le rend particulièrement dangereux dans un rôle d'intercepteur.
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Armement et Equipement

Armement

synchronisation de la mitrailleuse
La mitrailleuse Maxim utilisée par les alliés (mitrailleuse lourde Vickers) et par les allemands (Maschinengewehr 08) utilisait un dispositif à culasse fermée où la balle est déjà chargée et la culasse verrouillée, le tir est donc la phase suivante du cycle. Il était donc possible de déterminer avec précision, le moment où la balle traverserait l'hélice. La mitrailleuse standard de l'armée française, la Hotchkiss Mle 1914, se révéla difficile à synchroniser du fait de ses chargeurs rigides. La société Morane-Saulnier développa des hélices équipées de « déflecteurs » métalliques à l'endroit où elles pourraient être touchées par les balles. Roland Garros expérimenta ce système sur un Morane-Saulnier Type L en avril 1915. Il réussit à abattre plusieurs appareils allemands mais cela se révéla être une solution inadéquate et dangereuse. Garros fut finalement forcé par une panne mécanique (peut-être causée par les sollicitations répétées sur l'arbre moteur provoquées par les impacts de balles sur les déflecteurs) de se poser derrière les lignes ennemies, où il fut capturé par les Allemands14. Le haut-commandement allemand transféra le Morane de Garros à la société Fokker, qui produisait déjà des monoplans pour l'armée allemande, avec ordre de copier sa conception. Le système de déflecteurs était complètement inapplicable aux munitions allemandes chemisées d'acier, les ingénieurs furent donc contraints de revenir à l'idée de synchronisation qui déboucha sur la série des Fokker Eindecker. Bien que primitifs, ces appareils offrirent à l'Allemagne une nette supériorité aérienne connue sous le nom de « Fléau Fokker » par les Alliés. L'effet psychologique fut dévastateur car jusqu'à présent la domination alliée était relativement incontestée et la vulnérabilité des anciens appareils de reconnaissance comme le B.E.2 se révéla totale.
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Les ancêtres des roquettes
Les fusées Le Prieur ou roquettes furent conçues par le lieutenant de vaisseau français Yves Le Prieur (1885-1963) pendant la Première Guerre mondiale pour lutter en premier lieu contre les dirigeables Zeppelin qui survolaient Paris.
Destinées ensuite à attaquer les ballons d'observation allemands, ces fusées incendiaires étaient fixées par quatre ou cinq à l'extérieur des mats de voilure des biplans. Les supports était fixés à un angle de 17⁰30 de l’axe de vol, les ailes étaient protégées des flammes par un revêtement en amiante et aluminium, la mise à feu électrique commandé du poste du pilotage par groupe de plusieurs s'effectuait à une distance maximale de 600 de mètres de la cible en attaquant en piqué et transversalement, le tir se faisant généralement entre 100 et 200 m de la cible. Leur première mise en service se fit le 22 mai 1916 à 4 h 50 lors de la bataille de Verdun lorsque huit Nieuport 16 français attaquent chacun un Drachen allemand et en abattent six obligeant l'armée impériale allemande à redescendre à terre ses ballons d'observations sur deux cents kilomètres de front. Quatorze Drachen sont abattus au total durant cette bataille. Le tir air-sol de cette arme a lieu le 29 juin 1916 lorsqu'un avion français armé de huit roquettes trouve un bivouac avec un grand magasin à fourrages allemand et l'incendie. Parmi les plus célèbres utilisateurs, l'As français Georges Guynemer et l'As belge Willy Coppens.
fusprieur.jpg fusées le Prieur

les fléchettes
Les fléchettes ont d'abord été utilisées comme une arme larguées au cours de la Première Guerre mondiale par les combattants des deux côtés. Elles avaient environ 10 centimètres de long et pesaient une cinquantaine de grammes. Largués à partir d'avions ou de Zeppelins sur les tranchées ennemies ou les aérodromes, ces projectiles gravitaires étaient capables de percer un casque et le crâne situé en dessous.
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la photographie
À la fin de 1914, les lignes de ravitaillement allemandes s'étiraient de la Mer du Nord à la Suisse. La guerre de mouvement initiale était terminée et le front s'était stabilisé. Les trois missions principales des escadrons de reconnaissance émergèrent à partir de mars 1915 : Des missions de reconnaissance photographiques permettant de construire une carte du réseau des tranchées ennemies. Les premiers dispositifs photographiques utilisaient des plaques photographiques (Les pellicules photographiques existaient déjà mais ne disposaient pas de la résolution suffisante)
apphoto2.pngappareil photo

Equipement
le parachute Au cours de la Première Guerre mondiale, le parachute de secours n'est en usage que sur les ballons d'observation, premier saut militaire le 17 novembre 1915 par Constant Duclos. les équipages partageant sans rémission le sort de leur avion ou dirigeable désemparé ; seul l'empire allemand en équipe ses pilotes, et seulement à partir de 1918. Outre des considérations d'ordre psychologique – il a même été écrit que certains état-majors avaient peur que les pilotes n'abandonnent un peu trop vite leurs avions en cas de danger –, ce retard est avant tout dû au fait que le parachute représente encore un poids significatif pour les appareils de l'époque, légers et de faible puissance, et une gêne pour l'équipage. Du côté allemand, les réticences officielles sont balayées au début de 1918 et le parachute allemand de type Heinecke sauve la vie de nombreux pilotes dont Hermann Göring

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