l'aviation Britanique

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Le Royal Flyng Corps (RFC) était le corps aérien de la British Army durant la plus grande partie de la Première Guerre mondiale. Au début de la guerre, les responsabilités du RFC étaient exclusivement tournées vers le support de l'armée britannique via la coopération avec les unités d'artillerie et la reconnaissance photographique. Ce travail mena petit à petit les pilotes du RFC dans le combat aérien contre les pilotes allemands et, le mitraillage de l'infanterie et des positions ennemies, le bombardement de pistes de décollage allemandes et plus tard le bombardement de l'industrie allemande et des réseaux de transports. Le 1er avril 1918, le RFC fusionna avec le Royal Naval Air Service (RNAS) pour constituer la Royal Air Force
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bbishop.jpg Billy Bishop maccud1.jpg Mac Cudden


Billy Bishop

William Avery « Billy » Bishop Accepté au collège militaire royal du Canada, en 1911, il choisit de quitter le CMR et de servir dans les fusiliers montés canadiens lorsque la guerre éclata. Dès août 1914, il rejoignait les forces armées britanniques, en tant que lieutenant de cavalerie; mais, lassé par le peu d'action que ce poste lui permettait, il demanda et obtint sa mutation au corps d'aviation royal, en juillet 1915. Après avoir d'abord servi comme officier-observateur au 21° Escadron et, à la suite d'une grave blessure reçue, à la fin de l'automne 1915, lors d'un crash consécutif à un mauvais atterrissage, Bishop apprend à piloter et, en mars 1917, se joint au 60e Escadron engagé sur le front. Le 25 mars 1917, il abat son premier avion ennemi ; cinq mois plus tard, à la fin d'août, il avait déjà 47 victoires aériennes homologuées. Au printemps 1918, alors qu'il commandait le 85e Escadron en France, Bishop remporte 25 victoires supplémentaires en l'espace de 12 jours à peine. Bishop a reçu la Croix de Victoria, la première décernée à un aviateur canadien, pour ses exploits du 2 juin 1917. Volant en solo, à plusieurs milles derrière les lignes ennemies, Bishop tournoie au-dessus d'un aérodrome allemand et attaque les Allemands à mesure qu'ils décollent pour le contrer. Il abat trois appareils et en oblige un autre à atterrir, avant de regagner sa base à bord de son avion Nieuport Scout gravement endommagé par les tirs de la DCA.
James Thomas Byford McCudden
James Thomas Byford McCudden est un as de la Royal Air Force, né le 28 mars 1895 à Gillingham dans le Kent, mort dans un accident le 9 juillet 1918. Il fut l'as le plus décoré de la première guerre mondiale avec 57 victoires en combat aérien.

camel.png Sopwith Camel se5a11.png British SE 5


L'avion apparaît quelques années seulement avant la Première Guerre mondiale et est rapidement utilisé par les militaires. Étant une composante de l'armée de terre, en France l'aviation militaire voit le jour en 1909. Ses premières missions sont les mêmes que celles des ballons utilisés précédemment, à savoir la reconnaissance et le réglage des tirs d'artillerie, puis le bombardement léger.

C'est afin d'empêcher et de contrer les missions adverses qu'apparaissent les premiers avions de chasse

les moteurs utilisés sur ces drôles de machines


Clerget, moteur rotatif de 9 cylindres de 80 ch était un des moteurs les plus fiables au début de la première guerre mondiale. Moteur rotatif signifie que les cylindres tournaient autour de l'axe central, ce qui permettait un meilleur refroidissement. Présenté fin 1914, le moteur Clerget 9B de 130 ch est pratiquement identique au 9A de 110 ch, hormis un accroissement de la cylindrée de 15 à 16 litres, avec un régime de rotation un peu supérieur. Au début de la Première Guerre mondiale, la firme Clerget-Blin est exclue du marché français et se tourne vers la Grande-Bretagne qui apprécie la fiabilité de ses productions, notamment l’avionneur Sopwith Aviation Company qui utilise à grande échelle les Clerget 9A puis 9B. Pour augmenter la production, la Grande-Bretagne fait fabriquer les moteurs des séries 7 et 9 par plusieurs usines anglaises : Gordon Watney, Gwynnes, Ruston Proctor, et Humber-Bentley. Cette dernière firme, animée par l’ingénieur Walter Owen Bentley, fera évoluer les moteurs 9B (moteurs Bentley BR1 et BR2).
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Hispano Suiza de 220cv, 8 cylindre en V refroidi par liquide. Ce moteur performant, confère au Spad XIII une excellente vitesse en palier et ascensionnel. Quant en piqué, sa structure lui permet de dépasser les 400 km/h (et d'effectuer de violente ressource). Ce qui le rend particulièrement dangereux dans un rôle d'intercepteur.
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